Beverly Sonego, fondatrice du dépôt-vente de luxe d’occasion Monogram. Monogramme
PORTRAIT – À la tête de Monogram, florissante entreprise digitale dédiée au luxe d’occasion, la Parisienne vient d’inaugurer sa première boutique à deux pas de l’Arc de triomphe.
À l’écouter, tout semblait prédestiner Beverly Sonego à entreprendre dans la mode. D’abord, des parents négociants en linge de maison passionnés de brocante, qui « ont développé (son) sens du commerce et (son) envie d’être financièrement indépendante le plus tôt possible ». Ensuite, une passion pour le vêtement, malgré une mère « intello sportive » qui considère le sujet comme futile. « J’ai tout de suite été défini par le luxe »explique la sémillante trentenaire qui, avec la paie de son premier job d’été, s’est offerte une paire de bottes Prada.
Pourtant, la jeune femme fait un détour et se tourne d’abord vers la chanson. En 2006, le bac en poche, elle participe au télécrochet Nouveau Étoile, la même année qu’un certain Christophe Willem. Malgré un parcours honorable et un album cosigné par Benjamin Biolay et André Manoukian – qui ne verra finalement jamais le jour -, Beverly tourne le dos à l’industrie musicale pour s’adonner à son autre amour : la revente d’articles…