CRITIQUE – Comme à son habitude, le romancier mêle son histoire à des épisodes réels de la vie politique sous la IIIe République.
Christophe Donner nous emporte, avec le plus grand naturel, dans des récits où se mêlent sa vie d’écrivain, la grande histoire et les souvenirs familiaux – agrémentés d’une bonne dose de fantaisie. Dans son précédent roman, La France goy , il redonnait vie à son arrière-grand-père Henri Gosset, ami de jeunesse de Léon Daudet. Dans Ce que faisait ma grand-mère à moitié nue sur le bureau du généralnous retrouvons Daudet, devenu le tonitruant directeur de l’Action française au moment où survient un triste épisode de l’histoire de la IIIe République : le suicide en 1923 de son fils Philippe, et la façon dont «le gros Léon» va instrumentaliser ce drame familial pour le mêler à ses combats politiques. Tout en projetant sur cette affaire une lumièree passionnante, l’auteur déployé, comme si de rien n’était, son art d’entremêler les histoires : nous découvrons ainsi le narrateur en train d’écrire ce roman, appâté par un mécène qui lui promet une rémunération faramineuse en cryptomonnaies …
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