ANALYSER – Le fondateur de Reconquête ! doit déterminer son projet politique avant les élections européennes de 2024, après sa défaite à la présidentielle et aux législatives.
Le titre n’est pas encore choisi, mais le manuscrit a été remis lundi midi. Et lorsque le livre paraîtra, en mars, Éric Zemmour fera ce qu’il sait faire : la tournée des télévisions, fournies par une garantie d’audience, et la tournée de ses lecteurs devenus, pour beaucoup, des électeurs, et dont aucun n ‘a oublié la ferveur d’une campagne décevante quant à son issue, mais qui fut l’un des rares phénomènes militants de la présidentielle 2022.
Dans ce livre, du récit, des portraits et surtout, surtout, beaucoup d’analyse. Mais amateurs de mea culpa, s’abstenir. Ce n’est pas le genre du candidat aux 2,5 millions de voix. Non, rien de rien, non Zemmour ne regrette rien. Et notamment pas d’avoir placé la question du « grand remplacement » au centre du débat. «Chaque jour l’actualité me donne raison», dit-il, citant entre autres exemples les débordements à Bruxelles à l’issue du match Belgique-Maroc.
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Ses 7,07% ne seraient donc pas la conséquence d’erreurs de stratégie, mais de la «malchance». Une…
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