il existe désormais un « guide » qui répertorie tous les animaux vivants dans le stade



Ce n’est n’importe quel stade, enceinte mythique de Barcelone en Espagne, le Camp Nou est le plus grand stade de football d’Europe avec sa capacité de plus de 99 000 places, et donc sa faune, ses oiseaux, que Jordi Portabella, nous proposons de regarder, d’observer, d’admirer. À 62 ans, ce diplômé en biologie et passionné de football dirige la Fondation catalane pour l’innovation et la recherche.

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Il y a quelques semaines, les dirigeants du stade lui ont demandé d’établir une stratégie écologique pour le bâtiment, alors pour bien montrer qu’il y a là de la nature à défendre, il vient de sortir un guide de la faune du Camp Nou.

50 pages, téléchargeables gratuitement sur Internet et garnies de photos des vrais habitants du stade ceux qui n’ont pas guéri des victoires, des défaites, ou d’éventuelles scandales comme celui en cours sur la rémunération des arbitres, bref, ceux qui ont vraiment élus domiciliés dans le stade. Et il n’y a pas que des pigeons. En bien regardant, on peut admirer trois espèces de pinsons, deux de martinets, trois de mésanges, des hirondelles, des pies, des étourneaux, et puis des bergeronnettes, des tourterelles, sans compter un couple de crécelles, et même un faucon pèlerin qui niche juste à côté et passe par le stade pour chasseur.

Des oiseaux mais aussi des chauves-souris et des reptiles

Barcelone étant une ville portuaire, il y a également des mouettes et des goélands, on peut citer aussi trois espèces de perruches qui descendent toutes d’animaux de compagnie qui se sont échappés ou ont été relâchées par leurs propriétaires. Et puis il n’y a pas que des oiseaux, juste au-dessus de la tribune, la section réservée au président du club, on trouve une colonie de chauves-souris, et enfin, dans les travées des geckos et des lézards des murailles . De quoi nous rappelons que loin de l’image des stades pleins, bondés, bouillonnants, la majorité du temps, ce sont des lieux tranquilles, sans beaucoup de circulation humaine.

Jordi Portabella a suggéré aux dirigeants du stade d’optimiser l’édifice et ses alentours pour protéger la biodiversité, à l’image de ce que fait le club anglais de Dartford : arrêter de bétonner, végétaliser tout ce qui peut l’être, le toit , le parking, ou encore collecter l’eau de pluie pour arroser le terrain. Alors que le dernier rapport du WWF nous dit que 70 % des populations d’animaux obtenus ont disparu de la surface de la Terre depuis 1970, chacun doit faire sa part, y compris le monde du sport. Et sans doute que cela commence par le fait de montrer toute cette vie qui nous entoure pour ensuite mieux la protéger, dans la ville et ailleurs.





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