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TÉMOIGNAGE – Né en 1928, l’ancien combattant est passé des rizières de l’Indochine à l’Algérie. Il se souvient, pour Le Figarode son déploiement dans la péninsule coréenne en 1951 et de sa participation à la bataille de Crèvecoeur, dont l’on célèbre le 71e anniversaire.
La salle des fêtes de la mairie de Saint-Mandé (94) paraît s’être transformée, l’espace de quelques minutes, en un camp de base impromptu entre Paris et le bois de Vincennes. L’allure inflexible, le regard gourmand, Jacques Grisolet reçoit, aux milieux d’anciens camarades, avec presque toute la pompe d’une revue militaire. L’attirail d’insignes, de médailles et de plaques bardées sur sa poitrine indique que l’adjudant-chef de 94 ans en a vu d’autres. L’insigne d’épaule à coiffe amérindienne et la cravate floquée à l’emblème de l’ONU suffisent à alerter un œil averti : voilà un ancien de la Guerre de Corée.
Seule une trentaine d’anciens combattants subsistaient, selon l’Association nationale des Anciens et Amis des Forces françaises de l’ONU et du régiment de Corée, des 3400 Français engagés dans le conflit qui embrasa la péninsule coréenne de 1951 à 1953. Et rares sont les occasions, en France, de s’en rappeler. Aucun équivalent commémoratif de Verdun, d’Omaha Beach ou des Aurès ne…
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