Journal de Cannes : les adieux à l’arène


Jour 11 – Comme à la fin d’une colonie, les festivaliers promettent de se revoir. Ils se recroiseront surtout l’année prochaine.

Il est venu armé d’un 35 millimètres : Tonnerre roulantde John Flynn, avec William Devane, sorti en 1977. « Le meilleur film de vengeance de l’histoire du cinéma », assure Quentin Tarantino aux huit cents personnes (deux cents ont été refusées) qui se pressent dans le théâtre Croisette, bastion de La Quinzaine des cinéastes. Les festivaliers l’accueillent en rockstar. Le réalisateur de Pulp Fiction jubilé. Sur la musique de Chiens de réservoir, il raconte avoir découvert ce film avec sa maman, puis imiter le Tarantino qu’il était à 14 ans. Avant de demander aux Français s’ils peuvent l’être un peu moins pendant l’heure et demi qui va suivre : « Rajoutons un peu d’esprit américain à cette séance, si vous avez envie de crier, faites-le, si vous avez peur, hurlez ! » Dans Tonnerre roulant, un soldat de retour du Vietnam retrouvé sa femme et son fils. Des tueurs débarquent dans leur maison. Ils n’auraient pas dû. Le film fini dans un bordel mexicain. On en ressort ragaillardi…

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