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La plupart des grands peintres et artistes sont passés par l’étape du gribouillage comme tout un chacun. Pour certains, c’est même devenu leur marque de fabrique.
À l’École des Beaux-Arts, on n’apprend pas seulement l’art des proportions et du dessin académique. Les barbouillages ont toute leur place, comme les croquis, les esquisses, les fresques des cavernes ou encore les dessins d’enfant. Un tableau de Caroto, datant de la Renaissance, est l’un des premiers à souligner l’importance du dessin d’enfant. Déjà pour le peintre italien, le gribouillage a une valeur artistique. Quatre siècles plus tard, Dubuffet reproduit sur une toile les dessins des portes de toilettes.
Une idée qui a inspiré le street art
Le gribouillage, une pulsion à laquelle même Rembrandt n’a pas résisté. Le griffonnage permet aussi de se libérer des conventions. Au dos d’une vierge Marie, l’artiste a caricaturé le commanditaire. Les murs des ateliers deviennent même des défouloirs quand Matisse griffonne sur sa porte les yeux fermés. Pour Giacometti, il suffit d’un joli cadre et le gribouillis devient tableau. Une idée qui inspire, dans les années 80, le roi Basquiat et toute une génération de street artistes, qui font de New-York leur terrain de jeu.
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