17/10/2014 – Le Président de la République française, M. François Hollande, a rencontré les chefs de cinq organisations économiques internationales à l’OCDE, vendredi 17 octobre, pour discuter des défis auxquels est confrontée l’économie mondiale.
Accueilli par le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, les dirigeants du Fonds monétaire international (Directrice générale Christine Lagarde), du Groupe de la Banque mondiale (Président Jim Yong Kim), de l’Organisation mondiale du commerce (Directeur général Roberto Azevêdo) et de l’Organisation internationale du Travail (Directeur général Guy Ryder) a rencontré le président français et ses ministres des Affaires étrangères, des Finances, de l’Économie et de l’Emploi ainsi que son secrétaire d’État au Commerce. Lors d’une conférence de presse avant la réunion, M. Gurría a évoqué la nécessité pour la France de faire avancer ses plans de réforme. Il a déclaré que « les gains de productivité ont été modestes depuis le milieu des années 1990 et la compétitivité a diminué. Les réformes structurelles en cours, fortement soutenues par l’OCDE, sont indispensables. |
Photos : OCDE/Michael Dean |
Citant une nouvelle étude de l’OCDE, M. Gurría a déclaré que « la mise en œuvre complète du programme de réforme pourrait stimuler la croissance économique annuelle potentielle d’un tiers, soit 0,4 point de pourcentage par an sur dix ans ».
Le président Hollande a déclaré que les estimations de l’OCDE étaient « un encouragement pour la France à poursuivre ses réformes ». Notant que les réformes envisagées par la France étaient dans l’esprit du rapport 2012 de l’OCDE sur la compétitivité française, il a déclaré « qu’il s’agit avant tout de créer de l’activité économique » et indiqué que la France entendait « aller vite dans la mise en œuvre de ces réformes ». « Ce sont les résultats à long terme qui donneront de la crédibilité à ces réformes. »
Le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a déclaré que le monde n’avait pas encore compris le risque potentiel pour l’économie mondiale de la crise d’Ebola. « Nous n’avons toujours pas compris la solidarité mondiale nécessaire pour résoudre ce problème. »
» Lire la dernière étude de l’OCDE sur l’impact des réformes structurelles de la France sur la croissance.