C’est la confession d’une femme de 40 ans qui se remémore la gamine de 14 ans qu’elle était – un dialogue entre la quadragénaire et l’enfant avec la distance du temps. « Je savais, avant même de naître, que j’allais décevoir ma mère par ce que j’étais : une fille », nous chuchote Claire, dès la première ligne. On comprend vite que les pages qui vont suivre vont nous raconter quelque chose de vital, de nécessaire. Une mise au point.
De 2019 à 2021, la romancière Cécile Guidot nous a offert une remarquable trilogie : Les Actes, Les Volontés, Les Vanités. Ces trois textes plantaient leur décor et leurs intrigues dans un office notarial, ses coulisses et ses dossiers qui disaient beaucoup de la nature humaine.
Avec La Fascination, Cécile Guidot revient dans un tout autre registre : une introspection. Et autant le dire tout de suite, c’est une grande réussite, dans un domaine où le faux pas et le faux-semblant sont monnaie courante.
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La romancière met en scène Claire qui se souvient d’un moment majeur…