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DÉCRYPTAGE – François Bayrou affiche désormais sa volonté de serrer les rangs sur la réforme, alors que l’unité de la majorité est fragilisée par plusieurs signes de «fronde».
François Bayrou n’aime pas les anglicismes, mais celui-ci lui a échappé. À l’approche du débat sur les retraites à l’Assemblée nationale, prévu à partir du 30 janvier, l’agrégé de lettres classiques a prévenu : il veut éviter le « flibustier ». Comprendre, en bon français : l’obstruction parlementaire.
“Nous souhaitons que le débat parlementaire ait lieu, non pas qu’il soit court-circuité”, a souligné le président du Mouvement démocrate (MoDem) mercredi, lors de ses vœux à la presse au siège du parti, à Paris. Promis, at-il assuré sur fond orange, ses parlementaires veilleront à « améliorer, préciser, travailler le texte » pour trouver “de meilleurs équilibres”. Mais ils joueront les alliés fidèles et ne participeront pas au “blocage” promis par les oppositions.
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